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If you really want to hurt your parents, and you don't have the nerve to be a homosexual, the least you can do is go into the arts. But do not use semicolons. They are transvestite hermaphrodites, standing for absolutely nothing. All they do is show you've been to college.

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Speech

Started by NWC, October 19, 2009, 07:38:53 AM

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NWC

Hey guys

so I've been without internet for awhile, but I wanted to share this with you guys. It's a speech I gave last night. We were given a quote to write about, and then had to speak for about 10 minutes. I wrote it in French, so I'll just post it like that for those who can read French, and I'll see if I have the time to translate it by the end of the day.

(btw there are a couple tiny errors)

Mon visage, avant ma naissance, était la chaos. Désormais, ma gueule est un masque.

On discutera ici de l'idée de sens, et les concepts en faisant partie. Je considère, dans le contexte de ce discours, le sens comme un masque ou une fenêtre, et ma vraie identité comme mon visage. On va, alors, parler des différences entre le deux, les effets du masque, et les conséquences d'examiner le masque de trop près.

Afin de mieux expliquer ce masque qui couvre mon visage et entoure mon corps, je vais d'abord vous présenter les concepts de « fenêtres » et « grilles », qui viennent de l'école de pensée Discordian. La Discordianism est une philosophie fondée à San Fransisco dans les années 60 et 70, et qui est basée sur le Bouddhisme, le chaos, et l'absurdité. Les concepts de « fenêtres » et « grilles » chez les Discordians parlent de l'esprit comme un appareil qui nous fait voir la réalité à travers des 'préjugés-de-réalité'. C'est comme si vous aviez un écran d'un télévision qui ne montre que les parasites, et donc vous comprenez rien. Puis, vous êtes donnés des marqueurs, et avec ces marqueurs vous dessinez des lignes, des formes, ect, et tout à coup vous voyez des patterns dans les parasites qui n'existaient pas avant. Vous pouvez penser que vous avez trouvé des patterns pré-existants, mais en fait vous les avez crées. Ces 'préjugés-de-réalité', ces marqueurs,  sont donnés par nos cultures respectives, et donc, chez les Discordians, une culture n'est qu'une groupe des personnes qui ont des fenêtres semblables. C'est au cause de ça, je pense, que je me sens plus à l'aise ici qu'aux États-Unis. La 'cadre de vie', les grilles dessinées sur les fenêtres de beaucoup de monde ici ressemblent la mien plus fort que la majorité de grilles chez moi. Tout le monde dessine sur la fenêtre, mais là-bas on voit un taureau tandis qu'ici on voit un mouton. C'est aussi au cause de ce concept, selon les Discordians, que ceux qui ne se rendent pas compte que de cette idée sont désespérément perplexes que les peuples des autres cultures ont une notion très diffèrent de la « réalité » qu'eux. Mais en fait la réalité ne change pas du tout, ces sont des 'préjugés-de-réalité' qui sont diffèrent.

Donc tout le monde a sa grille qui décode la réalité. Mais selon cette philosophie, et je suis d'accord, tout l'ordre, et donc tout sens, qu'on trouve dans le monde est mis-en-place par nos grilles. Il n'y a pas des patterns en réalité, c'est nous qui les inventons, ce n'est pas nous qui les trouvons. Il n'y a pas d'ordre dans réalité, c'est nous qui l'avons mis, afin que nous puissions avoir le confort des motifs et l'illusion de la régularité. On se sent, généralement, plus à l'aise quand on peut prédire, dans une certaine mesure, ce qui arrivera. Il y en a certaines qui préfère des niveaux différents de certitude, mais sans aucune idée de ce qui peut se passer à n'importe quel moment, personne ne peut se sentir confortable.

Il y a plein d'autres idées à propos de nos visions de la réalité dans cette philosophie, mais je ne vais vous en citer qu'une. C'est le constat que bien qu'il y ait des grilles plus belles, plus agréables, ou mieux équipées pour certains choses, il n'y en a aucune qui est plus Vrai(v majuscule) que les autres. Par exemple, la grille d'un artiste n'est pas bien équipé, normalement, à gérer une société de 10,000 employés, car il voit le monde comme un paysage plein de couleurs et contours, il n'envisage pas le monde comme chiffres et dates limites. Et le président de cette société n'aurait pas, j'imagine, autant imagination pour dessiner quoi que ce soit d'autre qu'un graphique. Mais quand même, ni l'une ni l'autre de ces visions n'est  'mieux' ou 'plus Vrai'.

Tout ça fait une partie d'une position philosophique avec laquelle je suis d'accord à bien des égards. Mais ce qui n'est pas discuté chez les Discordians, dans tout ce que j'ai lu, est l'idée d'un miroir qui nous montre nos masques. Ce miroir se présente quand on se demande des questions à propos de son existence, comme: Qui suis-je? Où suis-je? Qu'est-ce qui fait que la bouteille qui est sur ma table est faite de verre, et que je le donne des attributs comme « brune » ou « vide »? Personnellement, je crois que le miroir n'est pas présent pour tout le monde, mais seulement pour ceux qui le cherchent, ceux qui veut avoir un mieux coup d'œil à leur visage. Ceux qui ne se demandent pas des questions d'eux-mêmes n'ont pas la lumière de ce reflet, mais à mon avis, il n'y a personne ici ce soir qui ne voit pas ce miroir.

Et donc qu'est-ce on voit quand on regarde ce miroir de près? On voit que cette grille, ce masque, est fait de bandelettes, d'idées données, mais non sollicitées, de sa culture. Et si on approche le miroir, on voit que les pansements sont légers, ils sont des faibles tentatives à s'empêcher la réalisation de l'absence de sens, c'est-à-dire la chaos qui défini notre réalité, dont on a peur. C'est un mécanisme de défense construit inconsciemment par soi-même, avec les matières trouvées dans sa culture.

Et quand on réalise que les bandelettes ne sont que des illusions qu'on a mis afin d'être capable de nier la chaos, ils pourrissent, ils chutent. C'est comme dans un dessin d'où est Charlie. Au début il est difficile à trouver, mais une fois que on l'a trouvé, il est impossible de ne plus le voir. On essai d'en mettre une nouvelle pour le remplacer, et parfois ça marche, mais pas toujours. Certaines personnes qui n'ont pas envie d'admettre un fait dans leur vies ont un pouvoir exceptionnel pour se convaincre d'une autre explication, qu'importe si elle est improbable. Il y en a certains qui les ont tout arrachées ou presque, et ils sont devenus fous, comme Nietzsche et des millions d'inconnus.

Donc, puisque beaucoup de monde n'a pas envie de suivre les chemins de ceux qui cherchaient la vérité, la réalité, ou même juste un petit coup d'œil à son propre visage, mais enfin n'ont trouvé que la folie(qui est, peut-être, la vrai nature de soi-même), il faut laisser des bandelettes. Ce n'est pas du tout nécessaire de tout laisser, et je dirais même que si on en garde trop, on ne trouvera rien, mais le visage tout nu n'est pas capable d'appréhender notre monde. Et donc, si on veut continuer à vivre dans ce monde où le sens est une nécessité, il faut garder le masque.

Je n'en sais rien, mais j'espère qu'après la mort je peut abandonner ma gueule afin de voir mon visage, et je soupçonne que ça sera le cas. Mais l'homme doit garder son masque durant son temps ici, sinon il va se perdre, trop impatient pour la vérité et la clarté qu'il n'a pas.









Just thought you guys might find it interesting. I'll be back later with a translation
PROSECUTORS WILL BE TRANSGRESSICUTED

NWC

Ok, here's the text in english. First, here's a translation(rough and from memory) of the quote we had to respond to:

QuoteThe sense is a hopeless mask that we apply against the gaping indetermination of our faces, bandage by bandage: the abyss calls from within a hyspersensitive heart, the bandages always finish by rotting and disintegrating, again and again, the mirror of our vaine attempt, at first tyrranical, becomes unbearable, cruel, and too frank. And yet, man must become.

Here's my translation. I wrote it in French though, so some of the language might be weird in English, I didn't translate it to the level where I would give it as a speech:

QuoteMy face, before my birth, was chaos. From then on, my face(mild pejorative) has been a mask.

Here we will discuss the idea of sense, and the concepts that make it up. I will consider, in the context of this speech, the sense as a mask or a window, and my real identity as my face. So, we will now explore the differences between the two, the effects of the mask, and the consequences of examining the mask too closely.

In order to better explain this mask which covers my face and surrounds my body, I will first present to you the concepts of "windows" and "grids", which come from the Discordian school of thought. Discordianism is a philosophy founded in San Fransisco in the 60's and 70's, and is based on Buddhism, chaos, and absurdity. The concepts of windows and grids in Discordianism refer to the mind as an apparatus which makes us see reality through "ideas-about-reality". It's as if you had a television screen which only showed static, and so you don't understand anything. Then you are given markers, and with these markers you draw lines, forms, ect, and all of the sudden you see patterns in the static that weren't there before. You might think you've found pre-existing patterns, but it's actually you who created them. These "ideas-about-reality", these markers, are given by our respective cultures, and so, according to the Discordians, a culture is nothing more than a group of people with similar grids. That's why, I think, I feel more comfortable here than in America. The frame of mind, the grids drawn on the windows of many people here resemble mine more closely than many where I come from. Everyone draws on their windows, but back home people see a bull, whereas here people see a sheep. It's also because of this concept, according to the Discordians, that people who don't realize this concept are hopelessly confused as to why people from other cultures have a different notion of 'reality'. But in fact, reality doesn't change at all, it's just the "ideas-about-reality" which are different.

So everyone has their grid which decodes reality. But according to this philosophy, and I agree, all order, all sense, that we find in the world, is put there by our grids. There are no patterns in reality, we invented them, we didn't find them. There is no order in reality, we put it there so that we can have the comfort of patterns and the illusion of regularity. We feel, generally speaking, more at ease when we can predict, to a certain extent, what's going to happen. There are some people who prefer different levels of certainty than others, but without any idea of what's going to happen next, no one can be comfortable.

There are many other ideas about our vision of reality in this philosophy, but I will only give you one more. It's the assertion that even though there are grids more beautiful, better equipped for certain things, or more pleasant, there are none which are more True(capital T) than the others. For example, the grid of an artist wouldn't be well suited to manage a company or 10,000 employees, as he sees the world as a landscape of colors and contours, not numbers and deadlines. And the president of that company, I imagine, would not have as much imagination to draw anything more than a graph. But still, neither grid is 'better' or 'more True'.

All of that is part of a philosophy which I agree with in many respects. But what is not discussed in this philosophy is the idea of a mirror that shows us this mask, this grid. This mirror shows up when we ask ourselves questions like: Who am I? Where am I? What makes it that the bottle on my desk is made of glass, and that I give it attributes such as "brown" or "empty"? Personally, I don't think the mirror is present for everyone in the world, only for those who look for it, those who want a better glimpse at their own face. Those who don't ask themselves questions about themselves, but I don't think there's anyone here tonight who doesn't see a mirror.

So what do you see when you look closely in this mirror? You notice that the mask, the grid, is made of bandages, of ideas given to you, unsolicited, from your culture. And if you lean in closer, you see that the strips of bandages are thin, they're weak attempts to prevent you from realizing the absence of sense, that is to say the chaos which defines our reality, that we are scared of. It's a defense mechanism unconsciously constructed by yourself, with the materials found in your culture.

And when you realize that the bandages are nothing but illusions put in place to make you able to deny the chaos, they rot, they disintegrate. It's like in a picture of Where's Waldo. At first he's hard to find, but once you've found him, it's impossible to not see him anymore. You try to put a new bandage to replace the old one, and sometimes that works, but not always. Some people who really don't want to admit a fact in their life have an exceptional power to convince themselves of another explanation, no matter how far-fetched it may be. There are some who have removed all of the bandages, or almost all, and they become insane, as Nietzsche and millions of unknown.

So, since most people don't want to follow the paths of those who were looking for truth, reality, or even just a small glimpse of their face, but found nothing but insanity(which is, maybe, the real nature of one's self), it is necessary to leave the bandages. That's not to say that you should leave all of them, I would even say that if you keep too many, you won't find anything, but the naked face is incapable of comprehending the world. So if you want to continue to live in this world where sense is a necessity, you must keep the mask.

I don't know anything, but I hope that after death I will be able to abandon my face(mild pejorative) in order to see my face, and I suspect that this may be the case. But man must keep his mask during his time here, lest he lose himself, too impatient for the truth and clarity that he doesn't have.

maybe this belongs in another forum actually? if so feel free to move it
PROSECUTORS WILL BE TRANSGRESSICUTED